jeudi 25 juin 2015

Chouchou de Bruxelles

Tandis qu’à la manière d’Alizée la très-moussante DailyCieuse se faisait couler un bain au chaud… ’kay là j’arrête, dans une ambiance tatamisée ; que seul dans sa piaule en ce soir tombant @DansLaMusette comptait les jours qui le séparaient de la route d’Utrecht ; que Guillaume canait, que Jean jeûnait, que Claude sautait – chacun son truc ; le livre que je refermais ce soir-là sur lui-même peignait sur mon visage delonien jusqu’aux oreilles un sourire. C’est de ce livre que je tente de parler à plume haute. C’est comme à voix basse sauf que je-crie.

Le 25 juin, c’est le bon moment je trouve, alors laissez-moi trouver que c’est le bon moment, s’il vous plaît ! pour partager une lecture qui, faute de changer ma vie, y aura quand même laissé des farces. Eh les naturistes ! Pour se poiler sur la plage ! Eh les branchés ! Pour briller en soshiété ! Avant de partir il faudra bien vous munir, de ce bouquin final que vous glisserez avec attention dans vos bagages… Enfin je vais pas non plus vous faire une démo-valise.

Vous l’avez compris, je veux tirer ici un immense coup de chapeau rond rouge à mon chouchou de Bruxelles (si mon chapeau est rouge, c’est pour mieux le voir, mon enfant). Je me souviens de cette cérémonie des César Franc…hement, où vous prononçâtes un texte venu d’ailleurs sur Marc Lavoine et le César du meilleur son. Une langue nouvelle à mes oreilles. Comme une ouverture de possibles. Sincèrement, merci, Monsieur.

Je ne suis pas seul en ma paroisse à prêcher le groodtisme. En ce lendemain de bac, je pense à tous ces djeun’s auxquels je n’appartiens plus vraiment, voire plus du tout, auxquels nos grands lettrés ont parfois du mal à parler (ils font ce qu’ils peuvent). Stéphane De Groodt, c’est le genre de gars qui donne goût. C’est pas rien. Je crois même que les puristes, qui auraient plutôt tendance à l’avoir dans le nez (bien qu’il me semble n’y tenir pas tout à fait, le grand homme) n'hésiteraient pas à lui pardonner ses fautes de temps, pourvu que la vanne les motive ! A mon chevet, Steph’ t’es entre l’Œuvre, d’Emile, et Lucrèce Borgia, de Victor. Solide.

Oula j’attaque sans défense mon cinquième paragraphe, l’occasion peut-être d’émettre un bémol : qui Stéphane De Groodt dévore, la méningite risque. De Groodt, ça se savoure. Minutieusement. Ça commence par se lire, lentement, et pas se comprendre, puis ça se relit, un peu moins lentement, et ça se comprend, un peu mieux. Pourtant, il finit immanquablement par saouler. Mais le lendemain tout est pardonné. C’est reparti pour un tour en absurdie. Et c'est ça qu’est bon.

Plus qu’un kif, plus qu’un trip, plus que des barres ! Une distillation de bel esprit dans nos vies chiantes !

Chut

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire